On ne vit jamais hôtel si petit et si particulier. Il se rencontrera en bordure de pâturage et à la lisière d'une forêt. On y pénétrera sans qu'il ne soit besoin de clé. Un simple péclet. La porte, quand vous l'ouvrez, râcle un peu le sol de planches. C'est qu'il y a un affaissement permanent de cette cabane qui finira sans doute un jour tout de guingois et que personne ne réparera plus. Elle s'en retournera à la nature d'où elle a été tirée.
Elle aura, l'espace d'un temps, témoigné du rêve d'un bûcheron qui travaillait souvent dans les forêts voisines et qui aimait bien, après midi, faire une petite sieste. Il avait à cette intention installé un hamac disparu depuis des décennies. Il fallait du solide, car l'homme était massif, comme un tronc, ceux-là même qu'il mettait à bas.
Une jolie cabane n'empêche. En son intérieur modeste mais chaleureux, il vous sera toujours demandé de vous recueillir!
↓ (PDF) 103. Une cabane