Dès l'installation d'un refuge digne de ce nom au sommet du Marchairuz, en 1845-46, ce site ne fut plus seulement un passage obligé, mais un but de promenade, pour les dimanches en particulier, seul jour par ailleurs où hommes et femmes pouvaient disposer de quelque temps libre.
On montait là-haut, on buvait un berre tout en taillant le bout de gras avec ses voisins, et puis, après une si belle après-midi, on redescendait, un peu de fatigue dans les jambes certes, mais aussi le coeur en fête. C'est que non seulement on avait rencontré du monde, mais aussi on avait vu tout au long du parcours des merveilles, ne seraient-ce que ces beaux chalets où l'on s'était arrêté à l'un ou l'autre pour manger la crème.
Bref, on trouvait du charme à ces hauteurs. Il est possible, ce dont on pourra parler en d'autres temps, qu'il fut organisé des kermesses en ce site. Mais ce que l'on sait de manière certaine, c'est qu'il y eut la Société de Tir du Marchairuz, et que celle-ci, créée en 1848, devait fonctionner jusqu'en 1898. Elle dura donc un demi-siècle.
C'est de celle-ci dont vous parle une poignée d'auteurs bien de chez nous.
↓ (PDF) Société de tir du Marchairuz