Le train, pour nous le PBr., que l'on prendra des centaines de fois pour nous rendre de notre village à Chez-le-Maître, là où se trouve l'Ecole technique. 2 fois aller et retour chaque jour. Sauf naturellement le mercredi après-midi.
On aura vu les villages. On aura admiré notre petit lac Ter. On aura découvert notre grand lac de Joux sitôt après le tunnel. Et l'on se sera fait remonté combien de fois les bretelles par le contrôleur, un peu sympathique, auquel on aurait pu attribuer sans problème l'expression deux culs point de figure, tout simplement pour avoir oublié son abonnement. L'un de ceux qui te ferait presque descendre du train à la prochaine station pour ce misérable oubli. On feintait parfois, caché sous sa veste, faisant de dormir. Ca marchait parfois. Pas toujours.
Le train fut moins utilitaire et plus sympathique en somme, une bonne décennie plus tôt. Quand on le prenait avec sa mère pour aller faire des courses à l'autre bout. C'était nouveau. Ca ferraillait dur sur les voies de notre ligne PBr. On regardait les affiches des gares, toujours les mêmes. Les salles d'attente. Il y avait une ambiance. C'étaient lesd années cinquante!
↓ (PDF) 6. Quand tu prends le train