Il y a une forme de fascination à découvrir ces intérieurs de chalets. Mais entendons-nous, de ceux d'une époque traditionnelle où l'on fabrique encore et où l'on peut retrouver toutes les odeurs qui s'y développent.
Il faut aimer ce fumet de chalet, profond, pénétrant, émouvant. Il faut s'en imprégner! Et savoir en découvrir toutes les subtilités. Il y a l'odeur du lait et du petit-lait, du caillé, de l'ammoniaque si vous pénétrez dans la cave à fromages, du bois qui brûle, avec parfois cette si formidable odeur de résine, de la fumée vous en mettra plein les yeux. Il y a par-dessus tout, l'odeur vraie du chalet, faite essentiellement par la bouse, tout simplement. Elle inonde l'écurie. Elle se faufile par une porte que l'on ouvre, elle se mélange avec les émanations si complexe offertes par la fabrication.
Bref, il y a là presque une symphonie des odeurs. Et ceux qui l'on connue le mieux, celle-ci, les bergers, qui en on fait leur métier, ne l'oublieront jamais, où qu'ils aillent. Ce fut l'odeur même de ce qu'il y eut de plus vrai en leur vie.
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