Titre de composition sans aucun doute donné par le régent Guignard, premier du nom. Car il ne viendrait à l'idée d'aucun élève de dire à qui que ce soit qu'il aime l'école, d'autant plus s'il reçoit des tabassées par le maître. Ceux-là, l'école, ils l'enverraient bien au mille diables, sorte de hantise permanente de laquelle on ne peut d'aucune manière échapper.
Ils auront dit, tous ces élèves, ce pourquoi ils aiment l'école, uniquement pour faire plaisir au maître qui se verra tout soudain entouré de louanges et de remerciements pour ce qu'il apporte aux élèves, certes l'écriture, certes l'histoire et la géographie, mais aussi des coups de baguette! A n'en pas douter. On connaît la classe enseignante de l'époque, avec des instituteurs plus souvent tortionnaires que pédagogues. Mais enfin, il faut bien se souvenir qu'il y avait parfois pas loin de 50 élèves dans les classes et que la discipline ne se rendait pas avec de douces et tendres paroles. Il fallait sévir. Avec justice, ou tout à fait à tort quand l'un de nos roille-gosses perdait les pédales.
Malgré tout, à cette bonne vieille école vaudoise, on y apprenait à lire et à écrire, et à calculer, de manière à ne pas se faire rouler plus tard par le premier venu. L'enseignement avait donc du bon! Et puis admettons qu'une médaille a toujours deux côtés.
↓ (PDF) Pourquoi nous aimons l'école