Ainsi Maurice Pittet fut-il de la partie, en 1974, quand il en était encore à la gravure, taillant dans de grandes planches de bois brut, ou de grandes surfaces de bois aggloméré, des motif non figuratifs en apparence, mais qui, si l'on y regarde bien, peuvent être apparentés à des silhouettes féminine. Apparaîtra même une fois au moins l'église de Romainmôtier à proximité de laquelle il travaille.
Ces grands bois taillés donneront lieu, par le système de l'impression, à de grande feuilles de papier qu'il collera sur du pavatex mince. Mais, afin de donner plus de rigidité à celui-ci, il le transformera en véritables caissons. Ceux-ci demeurent. On ne sait s'ils gardent une valeur artistique certaine ou s'ils ne sont plus que le reflet d'une époque où le travail manuel, dans le domaine de l'art, reprenait de la vigueur. Les deux ou trois photos que l'on trouve dans une publication précisément de 1974 et contant la vie de quelques artistes de Romainmôtier, ne nous donnent pas une image exacte, ni des bois ni des épreuves. Dans tous les cas une production fort encombrante. Elle pourrait néanmoins meubler et décorer un fond de salle, créer une ambiance mises les unes à côté des autres.
Le Musée Jenisch à Vevey, acceptera-t-il ces reliquat d'une ancienne production où l'on se cherche. Si les responsables restent fonctionnaires jusqu'au bout des ongles et effrayés par le volume de ces oeuvres, ce n'est pas certain.
Pittet, Pittet, viens donc au secours de ceux qui possèdent ce que tu as créé dans ces années septante, et dis-leur ce qu'ils peuvent faire de tes bois et de tes fameux caissons!
↓ (PDF) La vie artistique à Romainmôtier en 1974