Eh oui! Si l'on n'en avait pas gardé quelques-uns, ce ne serait plus là qu'un souvenir vite disparu. Mais les conservateurs sont là, et dans le domaine du vacherin, pour le village des Charbonnières en particulier, ils veillent ou ont veillé afin que toutes ces choses ne disparaissent pas "dans le gouffre sans fond des âges". Garder les photos, les documents, mieux encore les objets. Et par ainsi, en quelque temps futur que ce soit, permettre à nos successeurs de recréer ce monde si particulier, d'y mettre à nouveau les pieds. Bien sûr, il n'y aura plus l'odeur, plus les bruits, plus les goûts non plus quand vous mangez un bout de vacherin qui dépasse à l'emboîtage. Mais enfin, avec un brin d'imagination on pourra retrouver ce monde disparu.
Ces deux marques contribuent à ce retour vers le passé. Elles sont à honorer.
↓ (PDF) 92. Deux timbres de boîtes à vacherin d'Eric Rochat