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2. Les sangles.

Publié le 23 août 2023 dans Autopsie du métier de l'affineur par le biais de ses objets.

Ce bon vieux leveur de sangles d'André-Paul.

    Les sangles pour ceinturer les vacherins sont prises dans l'aubier, qui est la partie molle de l'écorce d'épicéa. On les lève avec l'outil de l'on appelle curette. Les leveurs de sangles sont désignés désormais sous le nom de "sangliers". C'est un métier à part. Les sangliers viennent après les bûcherons qui ont abattu les sapins.

    La sangle est conditionnée en fagots. Elle sèchera à l'ombre pour devenir toute cassante. Raison pour laquelle le fabricant devra la mettre à se ramollir dans de l'eau bouillante.

    La sangle est l'une des caractéristiques les plus évidentes du vacherin Mont-d'Or. Elle lui reste indispensable. Des essais anciens avec une sangle en plastique ont donné des résultats lamentables. Aussi fut-elle abandonnée avant même d'avoir vraiment servi. Comme quoi, chassez le naturel, il revient au galop!


(PDF)  2. Les sangles