La situation du garde-génisse lui offrait plus de loisirs, et quand bien même il était homme consciencieux qui ne voulait rien laisser aller à vau-l'au, tout tenir entre ses mains, tout contrôler. Parce qu'il le voulait, parce que le patron l'exigeait.
Des heures bienvenues en somme. On lit, on écrit - ses mémoires de berger peut-être - à l'occasion on peint. Celui-ci le fit directement sur les murs du chalet. Alpage du Pré à Roch-dessus. Façade exposée au vent, c'est-à-dire recevant le plus de pluie, quand elle vient, avec cette charrette de bise, avec ces sécheresses maintenant permanentes. Il fallait donc une peinture solide. Et de l'inspiration. Il l'eut. Il peignit une fresque, symbolique, forte, formidable.
Vous la découvrirez en ce nouvel opus qui ne vous laissera sans doute pas indifférent.
Vivent les bergers-artistes!
↓ (PDF) 51. Des bergers artistes