Le dimanche au chalet, c'est un peu pour les bergers une parenthèse. Certes, le boulot, il est toujours là. Néanmoins l'après-midi on s'accorde un petit moment de plus, soit pour dormir, on est toujours en regard de sommeil de quelques heures, soit pour recevoir son monde. Et son monde, ce sont les propriétaires des vaches que l'on loue, ce sont les parents du bouèbe venus voir s'il ne s'ennuie pas trop, ou ce sont tout simplement les gens de la famille.
Alors là-haut où l'on est si bien, et où l'on a apporté une boueille ou un saucisson, on mange la crème dans de gros bol, parfois dans une sous-tasse où l'on a mis aussi des fraises et des myrtilles et que l'on écrase le tout avec la cuillère. Dieu si c'est bon!
Le dimanche au chalet. Hors du monde ordinaire, tant des bas que du haut. Comme on le dit, une parenthèse, une toute petite, car à quatre heures, il faut déjà penser à aller traire. Alors vous autres les visites, maintenant, vous pouvez redescendre.
↓ (PDF) 61. Les visisteurs du dimanche